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Trail Happy - Live and Run -
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Trail du galibier 2017 Part 2 : La Course

Trail du galibier 2017 Part 2 : La Course

Part 1 : L'avant course , ici. 

 

Dimanche 20 aout, 5h39 précise, je me lève après une courte nuit. 
Direction Valloire, point de départ de la course, lieu tant attendu. 
Il fait encore nuit mais le jour se lève vite sur les coureurs du grand parcours dont je fais partie.
Il fait un peu frais, 5 degrés, j’opte pour la veste que je vais finalement vite ranger dans mon camelback, et file (en short/ t-shirt Buff, pas de bâton) au point de contrôle du départ, laissant seul mon accompagnateur à peine réveillé. 
 
 7h, après les recommandations d’usage, le départ est donné pour les quelques 200 coureurs dont Maud Gobert qui gagnera l’édition. (rien qu’à sa tenue, on sait que c’est une championne! elle part légère). 

Je ne me suis pas échauffée a part quelques mouvements de hanches et de jambes pour dégrossir le travail, pensant le faire pendant les 2 km de boucle dans le village avant de montée comme convenu sur le profil de la course. 
Je vais vite déchanter car les repères du profil ne vont pas s’avérer exactes et vont bien chambouler la suite du programme. 

Du coup à peine 600m de course  et on file vers la première grimpette  (mais où sont les 2 km prévus??).
 Je suis dans les dernières mais pas la dernière, je monte d’un pas soutenu et j’ai déjà le souffle coupé. On doit m’entendre du village mais hors de question de m’arrêter, même doucement, même à bout de souffle, je veux grimper et au moins tenter de passer la première barrière horaire prévue 3h30 plus tard . 
Je me fais doubler. 
 

La montée dans la forêt de l'Enfer
La montée dans la forêt de l'Enfer

La montée dans la forêt de l'Enfer

Ça monte encore et encore. 
Arrivée  presque en haut, les arbres laissent passer une vue imprenable sur les sommets, inondés des premières lueurs du soleil, que c’est beau, que c’est calme.

Une impression de grandeur et de fraicheur  m’envahit, que la montagne est belle , ça vaut le coup d’être monté, ça vaut le coup d’être là! 


Un peu de répit plat et descente sur le sentier qui longe le chemin de la route en contrebas. 
Nous courons en haut dans le soleil, laissant en bas  la vallée encore endormie, dans l’ombre. 
Ca va mieux, le souffle se calme, les jambes sont là, le moral aussi. J’en profite pour envoyer une photo et des nouvelles à mes supporters qui devraient être sur la route du Trail vers 12h.

1 er Ravito à 6km à la Rivine, (1 verre d’eau, 2 morceaux de banane) ça fait du bien puis ça repart en montée, j’ai repris mon souffle ça va , je redouble 2-3 coureurs et on repart ensemble jusqu’au prochain ravitaillement. (normalement à 9km)

Le chemin monte vers les chalets derrière la Roche Bernard mais tout va bien, je garde le rythme, mais on a dépassé le 9ème kilomètre et pas de ravitaillement, je bois et mange un petit truc tant pis.  

Sur le chemin, je discute avec d’autres coureurs sur le Trail, la barrière horaire qui approche, la météo , la vue… 
 

Les aiguilles d'Arves

Les aiguilles d'Arves

Arrivée à Bonne nuit, 2ème ravitaillement à  la jolie chapelle qui fait face aux Aiguilles d’Arves, je me retourne elles sont bien là, splendides. 
Ce ravitaillement devait être à 9 km, mais ma montre m’en indique déjà 12. 
Etrange, pas grave, mais ça me perturbe quand même, je prends un verre d’eau, un verre de coca , un morceau de banane et je file.
Là, panique, on constate avec le dossard 133, qu’il ne nous reste que 1h10 pour faire les 4 km de montée qui nous séparent du prochain ravitaillement et surtout de la barrière horaire : 16km en 3h30. 

Aïe il va falloir accélérer, mais comment dans une telle montée?? 

Je sens que je ne suis pas à ma place, dans ce Trail bien différent de ce que je fais près de chez moi. 

Allez on monte, on court un peu et on s’arrête pour marcher, la pente est trop raide , et là c’est le début de la fin.  oui oui ! et c’est bien la première fois que je ressens ça! 

Je monte un pas après l’autre, mon coeur s’emballe, le souffle avec, les cuisses tirent déjà et j’ai le malheur de lever la tête . Quand je vois ce qui m’attends, le moral en prend un coup. 

Mais je continue, surtout ne pas s’arrêter, doucement mais surement, ne pas s’arrêter. 

Je monte, les minutes filent et pas les kilomètres, je sens que la barrière horaire ne passera pas. 
J’ai toujours l’espoir, je fais au mieux et on verra.
  
Mais là j ‘entends un bruit de talkie walkie derrière moi, aie aie, je me doute  bien d’où vient ce bruit mais je n’ose pas y penser. 

Le serre-file est derrière !!! Non!! J’en informe mes supporters, aie, aie, je vais les décevoir. 

La vallée , les crêtes de Barbe Grise
La vallée , les crêtes de Barbe Grise

La vallée , les crêtes de Barbe Grise

Un gars nous sépare, je suis avant dernière, je prends une claque. Décidément j’ai pas le niveau pour faire des trails de cette envergure. 


Je continue, surtout ne pas être dernière, et pourquoi me direz vous? pour garder un coup d’avance? 
 
Mais voilà quelques minutes plus tard je suis dernière, de part l’abandon du dernier et mon moral en prend un sacré coup, encore.  Est ce moi le prochain abandon? ?

Non, je vais pas le finir ce Trail!!! 


Je continue et Antony, le serre file me suit. Je n’aime pas cette posture, lui on ne l’entend pas il grimpe et moi je souffle, je peine, je m’excuse de trainer, de peiner, d’être là . 

Je continue, ça monte sans cesse, il me reste 15 minutes avant la barrière horaire, et voilà que les 16km arrivent. 


Les 16km qui devaient être au ravitaillement, en bas, au camp des Rochilles. 
Mais non ça monte encore et pas la moindre vue du camp des Rochilles. 


Je m’interroge, j’ai fait 16km en 3h20 (pour dire que c’est bien différent des Trails de campagne où le dénivelé n’est pas abordé de la même manière), mon plan de course passe mais voilà ce n’est pas juste.  

 

Trail du galibier 2017 Part 2 : La Course

J’ai bien fait 16km en moins de 3h30 alors comment on fait maintenant?

ça passe ou non?  


J’interroge Antony et oui la barrière horaire c’est en bas, et il me le dit sans me le dire, ça passera pas !! 


Aie, je m’arrête, zut!

Je reprends mon souffle, je respire, je prends des photos...

Il me montre les montagnes des Alpes du Sud, on cherche du regard un bouquetin qui doit pas être loin, entendant des roches tomber.

Après tout c’est foutu, je prends le temps ! 

 

J’ai pris une claque, une belle leçon d’humilité.

Ce Trail c’est trop pour moi, j’aurais du me lancer sur le petit (23km), j’ai été trop ambitieuse, je ne verrai pas le Mont Blanc aujourd’hui  je n’ai pas le niveau, ni la prépa, ni l’alimentation, les vacances sont passées par là…
J’ai cherché mes limites, elles sont là, sur ce Trail de haute montagne
mais je pensais que je pouvais, pas sans peine mais que je pouvais. 


Je préviens par message en espérant que le réseau passe , que je ne finirai pas la course afin que mes supporters aillent plutôt à Plan Lachat que vers le Col du Galibier . 

« On continue la montée ou je te ramène? »me dit il? oh non!!

On est là, on continue, au moins j’aurai la vue, là haut. 


Et là comme si c’était pas assez, une crampe au quadriceps droit me surprend, aie ,en montée c’est pas pratique, bah je m’étire, il m’aide, on repart …et ça au moins 4 fois. 

Trail du galibier 2017 Part 2 : La Course
Trail du galibier 2017 Part 2 : La Course
Trail du galibier 2017 Part 2 : La Course

Arrivée en haut, 2 messieurs de l’organisation notent mon passage et valident, « allez 15 minutes avant la barrière horaire c’est bon! »
 
Oh qu’est ce que j’entends? Un mélange de soulagement énorme et de déception
Non mais moi j’arrête, j’en peux plus, c’est dur, j’ai des crampes, suis pas au niveau, non non!!! C’est pas pour moi !! Et en même temps, yes, ça passe, c’est pas fini, c’est dur mais on va persévérer. 


Je descends à présent jusqu’au ravito en bas toujours suivi d’Antony, ça descend dur dans les pierriers ,c’est chouette mais technique. 

Une envie de faire pipi depuis plus de 2 heures (désolée pour les détails, mais en tant que femme c’est pas évident dans de tels panoramas), devient pressante, comment faire? le serre file est toujours derrière moi et pas question pour lui de me doubler, j’ose tout de même lui demander au bout de plusieurs longues minutes et il file devant sur quelques mètres afin de me laisser un peu d’intimité au milieu du pierrier . (des randonneurs munis de jumelles auraient pu m’apercevoir mais en Trail on ne se gêne pas avec ce genre de détail) 

J’arrive en bas en bonne dernière, je ne sais même plus l’heure qu’il est.  Je suis un peu perdue entre la douleur physique et le coup au moral. 
Je bois un peu, mange un peu (1/3 de barre de céréales), je n’ai envie de rien, et écoute les 4 5 hommes à coté, 2 d’entre eux vont abandonner là.  


Et là ,bah, non non ma cocotte, tu n’as pas fait tout ça pour rien, continue jusqu’au prochain ravito et on verra. En attendant j’ai encore des ressources et surtout l’envie de me prouver que je peux le faire. 

 


Etape par étape. Pas après pas.

 

Mon dossard en photo, j'ai bien cru qu'on allait me l'enlever.

Mon dossard en photo, j'ai bien cru qu'on allait me l'enlever.

Je repars, soulagée, légère et en même temps inquiète de ce qui m’attends encore, si j’arrive à le finir.  Je laisse derrière moi Antony, le serre file qui attend le nouveau dernier, en espérant ne plus l’avoir derrière mes fesses.           (même si il était adorable)
Un concurrent me rattrape, il est à l’aise et accompagne un ami qui peine tout comme moi, il restera avec moi un bon bout de temps et m’aidera beaucoup. (si tu lis ceci merci encore Gilbert , ce fût un plaisir de t avoir à mes côtés), on laisse les lacs du Grand Ban et de la Clarée derrière nous. 
On discute, il est venu des Vosges pour accompagner son ami sur son premier grand trail, il participera bientôt au Trail du Petit Saint Bernard…. un super coureur.

On croise des randonneurs qui nous encouragent, ça fait chaud au coeur. 

Je monte, toujours quelques crampes à la jambe droite, le souffle va bien mais Antony se rapproche de moi et me voilà en haut et encore bonne dernière avec 2 autres gars, le lac des Cerces fait son apparition devant nos yeux, que c’est beau. 
«  je n’arrive pas à vous semer » dis-je à Antony, celui ci sourit et me réponds que c’est impossible. 

La descente de 3 km approche, Antony nous conseille de ne pas nous « cramer » et d’en profiter pour récupérer, se réoxygéner, reprendre des forces, je vais suivre scrupuleusement ses conseils même si l’envie de gagner quelques minutes pour assurer la barrière horaire me tente. 

Mais non, je descends en toute aisance; sans crampes , et défile sur ce chemin que je connais l’ayant fait l’année dernière en famille lors d’une  magnifique randonnée/bivouac. Le lac des Cerces  reste derrière moi pour le plus grand bonheur des randonneurs. 

Le lac du grand Ban, le lac des cerces
Le lac du grand Ban, le lac des cerces

Le lac du grand Ban, le lac des cerces

Arrivé presque en bas, je devine une silhouette, serait ce mon papa? Curieux mes supers supporters ne devraient pas être là , non je délire , allez je descends… Quoique peut être qu’ils ont changé leurs plans , au vu des messages alarmants  que j’ai envoyé 1 heure plus tôt.

Mais si finalement j’arrive à leur hauteur, mon papa (grand coureur également ) , ma maman (superbe photographe), mon chéri (jaloux d’Antony!! Hihi je t’aime chéri) ,ma fille et mon fils, toute cette petite troupe m’encourage, rassurée de me voir contente, de me voir encore en course , car c’était pas gagné !! 


Waouh ça booste! Merci merci!! 

 

Trail du galibier 2017 Part 2 : La Course

J’arrive donc au prochain ravitaillement, uniquement composé d’eau et je repars sans faire le plein de mon camelback, pensant (car j’ai vérifié en touchant le sac ) qu’il me restait assez d’eau jusqu'au prochain ravit, 600m D+ plus haut . 

Voilà ça monte sur 5 km jusqu’au Col du Galibier, je me booste ,dernière ligne droite si j’ose dire, une fois en haut dans les temps, à moi le Mont blanc, la Barre des Ecrins, la Meije, le Galibier et le statut de Finisher, j’espère. 


Mes supporters s’assoient dans l’herbe et m’encouragent pendant la nouvelle montée, c’est super de les voir là.  

Il est 12h30, c'est l‘heure du repas pour eux , pour moi ça sera un nouveau gel plein de sodium, la montée met mes quadriceps à dure épreuve, que c’est dur, Gilbert m’encourage , il faut rester régulier.

 

Antony passera en face un peu plus tard et m’encourage , pour lui c’est fini , c’est une collègue, que je ne verrai pas , qui fera le reste de la course, Je ne suis plus la dernière!

Arrivée en haut de la première butée, un gars note mon numéro de dossard, s’assurant de mon passage, comme  tous les 2 km environ (super organisation).

Je regarde mon altimètre 2223 m d’altitude, allez encore presque 500m de D+, mais non on est à plus de 2370 il en reste seulement 300m D+, ça me rassure et fait rire le gars qui a plus l’habitude de voir les coureurs lui dire « encore 300m » plutôt que « que 300m » , merci ma montre!!
 

2370mD+

2370mD+

Allez on file dans un pierrier, c’est technique mais super chouette, je visualise la fin de la montée et me donne l’ordre de bien boire et manger jusque là pour faire passer les crampes et pouvoir finir la course. 


Sauf que je n’ai plus d’eau !!

aie, non, non, non, le prochain ravitaillement est trop loin mais je n’ai pas le choix, je me rassure en me disant que ça va le faire tout en étant consciente que je peux risquer une déshydratation, symptôme dont je n’ai jamais été victime mais que je préfère éviter; 


Je continue, et aperçois à nouveau mes supporters, c’est super, quelle énergie ils donnent, j’ose demander de l’eau par message mais pas de réseau. 

Trail du galibier 2017 Part 2 : La Course

Je continue avec Gilbert qui me demande si j’ai tout ce qu’il faut, si tout va bien, il est à l’aise, c’est impressionnant.  

Je n’ose pas lui dire que non, je continue plutôt bien, c’est agréable.
Finalement je vois un cours d’eau et là je ne réfléchis pas , j’ai soif (mauvais signe), j’enlève mon camelback, le rempli d’eau fraiche et bois, ah super , ça tiendra jusqu’en haut. 

Ca monte régulièrement entre de grosses pierres, des plantes, pas de vrais chemins mais c’est ça le trail, puis ça monte dans un  nouveau pierrier, pas de chemin, direct au sommet, des points orange nous indique un pseudo passage , ça monte à 80% et là ça tue, je double un gars qui fait de drôle de bruit; (les montées sont difficiles pour bon nombre d’entre nous , je vois)

 

J’arrive tel un escargot (et oui j’ai mon sac sur mon dos, sinon j’aurais dit limace  ;-) ) en haut , en haut oui en haut du col !!

Quel bonheur! Y a pas de mot pour ça .

Un gars note le dossard et le photographe fera un cliché, pas de chance je peux pas trop sourire, je mange un kinder ! 


Alors du chocolat plein la bouche je savoure le moment un instant :

la vue incroyable,

là  sous mes yeux, une vue d'autant plus agréable qu'il n'y a pas un nuage dans le ciel,

quelle récompense tous ces efforts,

les sommets à 360°, le mont blanc au loin ,le galibier, la Meije et la Barre des Ecrins de l'autre côté, 

le vent frais qui fait un bien fou,

la satisfaction d’être en haut  au Col du Galibier !

 

 

Trail du galibier 2017 Part 2 : La Course
Trail du galibier 2017 Part 2 : La Course
Trail du galibier 2017 Part 2 : La Course

Je demande si je suis dans les temps et là il m’assure que j’ai 1 heure d’avance sur la barrière horaire, je vais donc si tout va bien finir le Trail.


Il est 14h20, ça fait 7h20 que je cours et j’ai fait 30km et 2670m de D+ (3047 d’après Strava ). Il reste 16Km de descente sur des crêtes et autres terrains montagneux. 

 

Waouh, je suis ravie, je rejoins le ravitaillement à côté du fameux panneau Col du Galibier, mes supporters sont là, merci merci, je remplis mon camelback d’eau (enfin) je mange des chips , et prends une banane, j’embrasse tout le monde et je file avant d’avoir trop froid, car un vent frais d’altitude est présent. 


Je repars tranquille beaucoup plus sereine, le plus dur est fait.

Je laisse Gilbert au ravitaillement, il attend son ami pour la descente, on se verra à la fin. 


Un gars de l’organisation bipe mon dossard et on discute 2 minutes , j’ai le temps, plus de barrière horaire : « Ce Trail est plus dur que l’on croit » me dit il « car c’est tout le dénivelé positif sur les 30 premiers kilomètres et non sur les 46 du total. »


 C’est vrai, d’où la difficulté du début ! 

Trail du galibier 2017 Part 2 : La Course

Il me met en garde, la descente est périlleuse, en dévers.

Effectivement pas simple après le passage de tous les premiers, le terrain est lisse, glissant, en pente et en dévers! J’adore! 


Et oui j’adore, je descends, par une crête, un chemin, parmi les vaches puis les ruines,  et encore un joli coin un peu mystérieux, je prends une photo, c’est une autre ambiance tout aussi grandiose. 

 

Joli coin "secret"

Joli coin "secret"

On est 3 à se suivre plus ou moins sur ces derniers kilomètres, la douleur des pieds pour l’un, des cuisses pour l’autre, des orteils pour moi… 
On descends . 
Je rejoins la route qui ramène à Valloire, je cours , je cours, mes supporters toujours présents à 2 reprises avant la fin, au détour des chemins, c’est top, ça me fait même pleurer, la fatigue y est pour beaucoup, l’émotion aussi. 

J’essaie de manger très très régulièrement depuis le haut, mais la nausée est de plus plus présente, morceaux de banane  puis de l’eau (répété plusieurs fois), j’arrive à éviter les coups de pompe, mais je vais être obligée de reprendre une dose de sel, les crampes étant encore présentes.
Dernier ravitaillement, à Bonne-Nuit (le même que le matin , les Aiguilles d’Arves au fond, je ne me rappelle pas les avoir regardées cette fois ci, tellement concentrée à re remplir mon camelback et redemander une banane , tellement concentrée sur la fin de course), encore 6 km! 

Et doucement mais surement, en courant, je vais arriver à la fin en 9h57, émue, ravie, soulagée, émerveillée, crevée, reconnaissante, inspirée, vidée, … par ces 46km et surtout ces 2670D+ de montées dans un cadre plus que magique ! 

Trail du galibier 2017 Part 2 : La Course

Bilan post course: un hématome sous un orteil et 2 ampoules, je m'en sors pas trop mal. 

Mais j’ai mis 5 jours à remarcher normalement, 5 jours à me mouvoir en mode "playmobil", 5 jours où la moindre balade m’épuisait. 

J'ai eu le plaisir de "récupérer" mes jambes le samedi, d'après,  j’ai alors repris tranquillement le running des envies plein la tête. 

Aujourd'hui après 2 semaines de run tranquille , j'ai attaqué la prépa Saintélyon plus motivé que jamais. 

Je vous souhaite le même plaisir de courir. 

Entrainement

Entrainement

Remerciement 

Un grand merci à mes parents, pour le briefing de la course, la Pasta party de la veille, les encouragements toute la journée du trail.


Un grand merci à mon chéri et mes enfants, toujours à me supporter et m’encourager au quotidien, oui au quotidien. 

Merci aussi à ma famille, soeur, belle mère, amis ... qui m'encouragent et me suivent.


Merci aussi à Antony, le serre file, à Gilbert, au dossard 133 qui m’ont accompagné sur un bout plus ou moins long de course 


Merci à Valloire Galibier d’avoir organisé ce trail magnifique.


Merci à tous ceux qui me suivent sans jugement et qui partagent cette passion avec moi;


Et merci à mon corps pas forcément à mon goût mais qui me permet de faire toutes ces choses magnifiques et bien d’autres encore j’espère. 

 

Merci d'avoir eu le courage de tout lire .

Trail du galibier 2017 Part 2 : La Course